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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Parthenay, octobre 2011

Parthenay 2011

  • Duathlon sprint
  • Triathlon sprint

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Ah Parthenay ! Rien que le nom fait rêver, son soleil, ses eaux bleues turquoise…

L'objectif club cette année c'est la coupe de france des clubs de duathlon et de tritahlon à Parthenay. Et pour cet objectif tous les moyens ont été is en oeuvre : comme d’habitude on est seulement quatre pour faire les deux courses. Pour les inscriptions on s’y est pris à l’avance, on avait au moins une heure de marge sur la clôture des inscriptions. Un hôtel entier était réservé pour tout le week-end, nous pensions être entourées de moult supporters et d’une équipe masculine, et certaines étaient prêtes à enchainer avec la course vétéran du lendemain. Finalement on arrivera seules la veille au soir et on repartira  juste après la course.

Dès la descente de la voiture, nous sentons la différence de température avec Toulouse et enfilons la quasi-totalité des affaires contenues dans la valise les unes sur les autres. La tri fonction sur le pyjama c’est peut-être pas très stylé mais ça tient chaud ! Nous retrouvons notre coach-arbitre. La récupération des dossards et le briefing se passent presque sans problème si ce n’est que Nath n’a pas la bonne couleur de cheveux pour conduire une voiture de blonde : Les phares automatiques ne s’allument pas avec elle et les dos d’âne ne sont pas très bien éclairés. Le GPS nous fait faire trois fois le tour de l’église par des ruelles extrêmement étroites et du coup Benoit a du mal à suivre avec le camping car…

 Sur ce, nous passons une excellente nuit et nous réveillons fraîches comme des gardons pour la belle journée qui s’annonce. Par 10 degrés le réveil est immédiat. On prend notre petit déjeuner au chaud dans le camping car-garçonnière de Benoit.

Et c’est parti pour le duathlon. Après m’être faite asphyxier en course à pied par les copines, je retrouve un peu de répit sur le vélo grâce aux crampes de Jess. Pour la seconde course à pieds je négocie un poussage de Manue dans les montées et nous finissons 21èmes sur 33. Bon enfin ça c’est sûr tant qu’on a nos tenues schtroumph on ne peut pas faire mieux pour toutes les raisons citées dans mon précédent compte-rendu…

Retour au camping-car pour le pique-nique du midi, puis il faut y retourner pour le triathlon. La motivation est extrêmement présente, nous bouillonnons d’envie de nous jeter à l’eau et d’en découdre avec ce triathlon de l’après-midi !

En guise d’échauffement nous allons regarder médusées les concurrents précédents s’en aller dans l’eau marron à 15°. Certains hurlent « non, non pas ça je ne veux pas ! ». Puis un peu plus loin on va les voir ressortir, bleus de froid avec des pustules vertes et des feuilles dans les cheveux… enfin quand ils arrivent à s’en sortir car pour cela il faut grimper sur des petites marches en bois et s’agripper à la main des bénévoles qui peuvent tomber à l’eau si le concurrent est trop lourd…

Enfin le départ tant attendu. Dans l’eau les filles ont mis au point une technique redoutable de poussage de Nath qui a du intégrer qu’il ne fallait pas respirer au moment où Manue la propulsait sous peine de boire la tasse. Du coup elle avançait par bonds tel le dauphin de base surprenant les autres concurrentes qui la voyaient leur sauter devant sans crier gare. Nous sortons de l’eau, très fières d’avoir doublé le Toulouse tri, et réalisons une merveilleuse transitions dont nous avons le secret en 3 minutes.

Heureusement pour sécher sur le vélo il y a ce petit vent frais qui nous évite les coups de chaleurs. Manue est devant et on n’arrive pas à se caler derrière elle. Comme elle s’ennuie un peu, elle distribue ses gels aux autres concurrentes sous le nez des arbitres, ces gens qui n’y comprennent rien, pensent que le triathlon doit être un sport individualiste et empêchent toute forme de soutient aux autres...

Enfin la course à pieds un parcours type cross avec des balises partout. Il y a pas mal de relances, et de trous, tapis dans l’herbe, à l’affut d’une cheville à attraper. Ils n’ont pas raté celle de Jess, 200 m avant la ligne d’arrivée, que nous franchissons 49è/55 mais devant le Toulouse tri...  En même temps à notre décharge je pense qu’on est le seul club à avoir réutilisé les mêmes filles usées du matin pour l’après–midi et c’est là qu’on voit les limites du recyclage !   

Enfin le moment tant attendu par certaines qui en parlait depuis le petit matin : les douches mixtes après la course. Mais cette année les équipes masculines sont parties en premières et avaient déjà déserté les lieux à notre arrivée…Base-de-Loisirs-de-Parthenay_taille500x320W