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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Montée du Pla d'Adet, juillet 2015

Montée pédestre du plat d'Adet

  • Course à pieds 11,5 km dénivellé 870 m

Il ne faut pas prendre "la montée pédestre du Pla d'Adet" au pied de la lettre. Cela paraitrait absurde : Monter au Pla. Rationnellement, si c'est plat cela ne monte pas. Mais ne vous y trompez pas, ce Pla-là est haut. De plus il n'est pas plat, sans cela il serait plat et haut et ce serait un plateau. On dirait alors le Plateau d'Adet et ça sonne faux. 

J'ai naturellement un objectif pour cette course : mettre les pieds au Pla (si possible sans mettre les pieds dans le plat). Tous les autres coureurs vont aussi mettre les bouchées doubles pour y arriver. Nous partagerons ainsi tous le même Pla, sans pour autant partager le même plat, ou alors il faudrait un plat conséquent car nous somme tout de même une petite cinquantaine. J'attends le départ de pied ferme. Bon pied bon œil, je suis toujours partante. Au pied levé l'an passée ou mieux préparée cette année, mais toujours du bon pied (et pas plat le pied), l'essentiel étant de retomber sur mes pieds.  Je connais la déclivité (* voir schémas en dessous)  qui est la même pour tous : nous sommes sur un pied d'égalité. Vu du bas, le haut parait loin, là-bas... Mais ma forme est au sommet et je suis sur le pied de guerre.

En attendant les coureurs, là-haut au Pla, c’est le calme plat...

Nous devions monter par le versant exposé au soleil mais les attraits de l'adret du Pla d'Adet resteront cachés avec adresse par un nuage. Après tout, nous aurions tout aussi bien pu monter par l'ubac, nous aurions eu l'illusion d'être à l'adret. Puisque l'adret présentait en ce jour gris tous les aspects de l'ubac qui lui même dans le brouillard pouvait passer pour un adret embrumé... De toute façon dans la brume tous les chats sont gris et tous les versants aussi !

 

Pla d'Adet dossier 1 (28)

 

Durant l'ascension de bas en haut, je connais des hauts et des bas. Plus d'une fois je dois lever le pied. Quoiqu’il en soit je ne perds pas pied et me bats contre les bas pour accroitre les hauts. Mais, j'ai beau faire des pieds et des mains,  plus je monte plus les bas sont hauts, et plus les hauts sont bas. C'est là que le bât blesse. Bah ! Une fois la course terminée si j’ôte les bas et il ne reste que les hauts. Je parle de souvenir évidemment, pas de ma tenue vestimentaire... Il n'est pas question que j'ôte le bas. Pas plus que le haut d'ailleurs, cela ne se fait pas ! Et question mode, à cette altitude on parle de haute-couture mais c'est un autre débat…

Arrivée en haut à 1700 m d'altitude. Mon objectif (mettre les pieds au Pla, ndlr:voir plus haut) est atteint à plat de couture. Je me ravitaille avec une eau (plate bien sûr!). Je m'en suis sortie haut la main, mais mes hauts faits ne me montent pas à la tête.

N'ayons pas peur des mots durant cette montée j'ai pris mon pied !

 

pente et déclivité