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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Triathlon de Port Vendres, avril 2010

TRIATHLON DE PORT VENDRES 

  • natation 1,5 km
  • vélo 40 km
  • cap 10 km

Départ du triathlon dans un cadre magnifique : le relief des Pyrénées qui tombe dans la mer. C’est très beau mais ça présente deux petits inconvénients : Le premier pour la natation une eau annoncée à 12,5 degrés, le second pour le vélo et la course à pieds : ça monte ou ça descend mais c’est jamais plat.

Lors de la mise à l’eau ça pique pas mal et je me demande si je vais arriver à me mouiller la tête. Finalement, ça ne posera pas de problème puisque les autres concurrents se chargeront de m’enfoncer la tête dans l’eau. Durant les premières centaines de mètres j'ai l’impression de me transformer en poisson surgelé et le souffle est difficile à trouver. Puis je m’habitue et finis par trouver un rythme. Au milieu du parcours natation est prévue une sortie à l’australienne avec une légère difficulté : on arrive tous en même temps sur une passerelle glissante de deux mètres de large. Chacun essaie donc de sortir comme il peut, en s’accrochant aux pneus le long du quai, en s’appuyant sur les épaules ou la tête des autres triathlètes…

Arrive la transition vélo, c’est un peu plus long que d’habitude car il faut faire fondre les blocs de glace qui se sont formés autour des pieds… Le parcours vélo est superbe mais il y a de la pente (et quelque soit le sens ça ne m’arrange pas) et un peu de vent. Il est composé d’un aller retour qui  se termine par une bonne côte jusqu’à la frontière espagnole. Je faisais ma petite ballade tranquillement en contemplant le paysage quand, sur le chemin du retour, j’entends un rire sarcastique derrière moi. C’est JC qui me double, le regard déterminé, la mâchoire crispée. Je sens qu’il ne me laissera aucune chance...  Mon égo de sportif rompu à la compétition en prend un coup, je m’accroche et pendant quelques kilomètres, nous allons nous livrer à une bataille acharnée. En effet, la loi du sport de haut niveau est rude et il n’y a que le meilleur de nous deux qui arrivera à la 255ème place… Décidée à ne rien lâcher, je le rattrape la bave aux lèvres, mais il ne se laisse pas faire et prend quand même l’avantage. Un peu plus loin une petite montée, je tente d’attaquer et le dépose sur place, mais à la descente suivante, telle une fusée, il me rattrape et … je ne le reverrais plus jusqu’à la fin du vélo. Je garde tout de même le secret espoir de le rattraper en courant.

La course à pied se passe sur un parcours charmant et assez escarpé. Le soleil est présent et on a vue sur des petites criques et l’eau bleue turquoise tout le long. Plus ça va, plus mon espoir de rattraper JC fond comme neige au soleil. M’en fout c’est moi qui ai récupéré sa photo à la fin et je lui ai dessiné des grandes dents et une moustache !

Au final un beau parcours, assez exigeant.