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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Coupe de France des Clubs, octobre 2009

Coupe de France des Clubs Duathlon et Triathlon

 Gruissan 2009

duathlon sprint le matin

  • cap 5 km
  • vélo 20 km
  • cap 2,5 km

triathlon sprint l'après-midi

  • natation 700m
  • vélo 20 km
  • cap 5 km 

  Gruissan, Vendredi soir ; 21H30 (approximativement) : Ma tri-compagne et moi-même entrons dans le restaurant pour rejoindre nos tri-collègues. Nous retrouvons notre troisième partenaire de course, son p’tit cœur (1 bon mètre 90 de p’tit cœur tout de même), le coach et notre photographe officiel qui pour une fois n’est pas tri-arbitre. Demain est un grand jour : c’est la coupe de France des Clubs de duathlon et de triathlon. Nous avons réussi à nous qualifier en étant la seule équipe de filles de la région à se présenter au complet lors des courses sélectives. Ainsi, nous aurons le privilège de nous ridiculiser face aux meilleures duathlètes et triathlètes de France, une occasion à ne pas manquer ! Nous nous attablons, mangeons et préparons stratégiquement la course du lendemain : « On ne commence pas trop vite, on continue sans trop se presser et on finit sans accélérer puisque de toute façon on ne pourra plus. » 

 

Samedi matin (environ trop tôt) : Nous avalons un gâteau sport et du thé. Le coach qui a encore faim essaie de faire cuire les dossards de triathlon, mais ceux-ci ne s’avèrent pas très digestes. Nous rejoignons le site de la course en vélo et effectuons un petit  échauffement à pieds sur le port, conformément à notre stratégie définie la veille. La vigilance du coach est nécessaire pour que nous ne rations pas le départ du duathlon : notre attention était captée par les derniers préparatifs (chaussette droite sur le pied gau.. non droit, chaussette gauche sur le pied droit ah zut j’ai déjà une chaussette sur le pied droit ? Ça doit être l’autre alors…).

La première course à pieds me parait très dure alors que les copines semblent en forme. (C’est peut-être parce qu’elles sont en forme que ça me parait dur ?). Il me faut un bon moment sur le vélo pour me remettre. Les bosses et le vent ne m’aident pas beaucoup. Le parcours est formé de deux boucles comprenant chacune deux demi-tours.

(Aparté sur le demi-tour en vélo : Comme je suis très altruiste je profite de mes comptes rendus pour distiller çà et là des petits conseils qui peuvent être utiles à chacun. Les demi-tours ne sont pas évidents à négocier en vélo. Surtout si, comme moi, vous déchaussez un pied pour vous sécuriser et que vous avez du mal à recaler après…  Notez donc qu’il vaut mieux déchausser le pied intérieur. En effet, si vous déchaussez le pied extérieur dans le virage, cela ne sert à rien : Vous serez de toute façon obligé de déchausser l’autre, et ensuite vous galèrerez deux fois plus longtemps pour remettre les cales. Quand vous relèverez enfin la tête, les copines seront 500 m devant à se demander « mais qu’est-ce qu’elle fait ? ».  

Lors de cette course, j’ai aussi pu observer que les vrais triathlètes forts, ceux qui se sont qualifiés dans des conditions difficiles, ne posent pas du tout le pied par terre et ça semble encore plus efficace…)

Enfin vient le moment de poser les vélos. Nous négocions royalement une transition éclair sous l’œil de la caméra.  Et j’en profite pour préciser que si, il y a bien le son sur l’appareil photo et que non, on ne peut pas dire n’importe quoi, en tout cas pas en toute impunité.

 (Extrait de la bande son du film de notre transition : Lors de notre passage  « -allez les filles c’est super » et dès que nos oreilles sont hors de portée « -Ah, là là la catastrophe ! - Chut la caméra ! –Mais non on s’en fout y’a pas de son sur mon appareil »).

La dernière course à pied se fait plus lentement que la première, un point de côté pointant le bout de son nez (vous n’avez jamais senti le bout du nez d’un point de côté ?....ça fait mal…). Nous franchissons la ligne d’arrivée. Suivies d’Alexandra Louison qui n’a pas réussi à nous rattraper (Oui elle est partie 30 min après nous et alors ?). Résultat 12èmes /24 c’est honnête.

 Nous pouvons alors attaquer un pique-nique bien mérité et reconstituant.

Au TOAC on n’aime pas le gaspillage et c’est les trois mêmes triathlètes que l’on recycle pour la course de l’après-midi. Nous sommes toutes (ou presque) très confiantes et détendues en pensant à la natation qui nous attend en début d’après-midi.

 Après un échauffement sommaire et vaseux, nous partons pour la natation. Notre rythme semble trop lent pour l’équipe qui part derrière nous et nous passe dessus sans beaucoup d’égard. Heureusement, nous avons une nageuse élite parmi nous et elle attrape à la taille notre troisième compagne moins aquatique pour la tirer. Nous continuons comme ça quelques centaines de mètres. Sur la fin de la natation nous mettons en place une tactique infaillible : « on sort devant pour l’aider à enlever sa combi. » Notre dauphin sort de l’eau première, enlève rapidement sa combinaison et attends de pied ferme la troisième qui termine tranquillement de barboter. De mon côté, je mets 3 bonnes minutes à enlever ma tenue. Alors nous nous mettons à deux sur la troisième qui est assise dans l’eau et tirons sur sa combinaison pour l’enlever. Très classe ! Les autres équipes ne nous proposent même pas un coup de main et défilent à côté… Sur cette belle transition, (du grand art) nous reprenons les vélos et repartons pour les deux mêmes boucles que le matin avec un peu plus de vent. Nous allons moins vite que le matin à cause de la fatigue ou du vent, enfin on avait une bonne excuse…  La course à pied se passe (si on en croit la feuille de résultats à 15,84 km/h, vitesse que je ne suis pas certaine de tenir sur 400m, mais ça me fait plaisir quand même). Nous franchissons une nouvelle fois la ligne d’arrivée en pleine forme.  (Résultat xxème/…, bon ça va l’essentiel c’est de participer !)

 Ps : Toute tentative d’envoi de nos vidéos de transition à vidéo GAG sera sévèrement punie par  le sabotage du vélo  du contrevenant  lors d’un prochain triathlon.