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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Duathlon de Montberon, 14 octobre 2012

 

 

Le duathlon de Montberonla-feuille-d-automne-1018636295-1638635

Poil au menton

  • cap 5,7
  • vélo 20
  • cap 2,5

J’arrête tôt mon roupillon, abandonne mon polochon et mon édredon en coton.  Je donne son ronron à mon chat ronchon et polisson. Et au duathlon de Montbéron je pars sans hésitation ni appréhension : je ne suis pas un poltron même si, le duathlon, sans natation, n’est pas ma discipline de prédilection. Après l’inscription auprès de l’organisation, en cette saison, dur de tomber le pantalon, pour la compétition. Pleine de frisson tel un glaçon je rêve d’une soupe au potiron avec un vieux quignon, ce serait bon! Pour le départ, nous nous alignons en rang d’oignon. Un bastion de bouffons part à fond, moi dans toute cette agitation je perds ma respiration. Réflexion : il faut améliorer ma gestion, un peu de concentration et de motivation. En pleine transpiration j’ai besoin d’aération et j’enlève mon veston dévoilant mon tigron et mon papillon. Sur la première course à pieds (5,7 km) pas de réduction. Lors de la transition pas de paillasson ni de récupération ce n’est pas la récréation. Un petit garçon bien mignon me recharge en motivation, je suis en admiration devant sa bonne disposition.

Sur le vélo gestion des ascensions sur gravillon sans prendre d’aspiration : interdiction, c’est une infraction. Est-ce bien pris en considération par tous mes compagnons ? J’ai des soupçons… La vision de l’horizon offre une belle distraction. Un wagon de cornichons me double, une conspiration ? : action/réaction. Sans hésitation je sors mon bidon : il faut gérer son alimentation. Mais j’ai le jambon mollasson en inadéquation avec mes intentions d’atomisation. Heureusement pas de crevaison ni de perdition pour déviation.

Seconde bifurcation je retrouve mes chaussons dans de bonnes dispositions, pas de subtilisation. Pas de contraction mais une inflammation du  tendon qui n’est pas folichon, pas de solution c’est la désolation. J’arrive en décomposition (mais non, aucune exagération) c’est l’exténuation. En conclusion pas de frustration ni de fulmination mais toujours de la satisfaction  tant pis pour l’ambition...

                       

MB1

Transition d’exception…