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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Open Water, mai 2019

Open water

  • Natation 3km

Une course open water, c’est un triathlon sans vélo ni course à pied. On ne garde que le meilleur. Ce Samedi, la course mesurait 3 km répartis en trois boucles de 750 m, entre chaque boucle, les concurrents devaient effectuer une « sortie à l’australienne » petite course hors de l’eau.  Finalement, on pourrait aussi parler d’un swimrun avec de toutes petites portions de run.  C’était une bonne occasion pour moi, restée fidèle aux petits carreaux de la piscine cette année, de me tester en eau libre.

La première épreuve fut de me glisser dans la combinaison de ma fille. J’avais prêté la mienne à sa copine. J’ai pris soin de ne pas lacérer le néoprène à coups d’ongles. Une fois que ma seconde peau fut à peu près en place, je remontai la fermeture éclair en force. Engoncée dans ce costume, je ressentais plus fortement les courbatures dues à ma bonne idée de faire de pompes la veille pour la première fois depuis de nombreux mois. Tel un pingouin je me dirigeais vers l’eau afin de replacer la combi et retrouver une meilleure liberté de mouvements pour le départ.

pinguin

Nous étions peu nombreux, pas de lutte acharnée pour trouver sa place. Pour une fois j’ai le GPS avec moi en natation. Je veux savoir si je sais me diriger. En effet j’ai toujours eu l’impression que les autres faisaient n’importe quoi et nageaient dans tous les sens, mais dans le fond, peut-être que mon propre référentiel n’était pas stable. Je tirais jusqu’à la première bouée sans cohue, puis un second bord parallèle à la plage et un retour. Je ne trouvais pas de pieds fiables et dus m’orienter seule. Je me réglais et relevais la tête tous les 6 temps, n'arrivant pas à augmenter le nombre de mouvement entre deux coups d'oeuil sans perdre mes repères. Je finis une boucle et effectuai ma première sortie à l’australienne. C’est toujours un peu déboussolant de passer de la position allongée à debout, d’un état porté à la course, de l’eau à l’air et tout cela en faisant demi-tour. Je commençais la seconde boucle, le diesel ayant chauffé, la machine était lancée et je me sentais dans le rythme. Sur la fin du troisième tour, un concurrent revint sur moi, me nagea dessus, une première fois de droite à gauche puis recommença dans l’autre sens. J’essayais de fixer la bouée et le voyais slalomer devant moi. Il devait voir des bouées imaginaires, ou peut-être qu’il avait trop forcé sur l’apéro, ou bien était-ce moi ? Je gardais mon cap et repris la quatrième boucle pour en terminer en 50 minutes.

A la vue de ma trace GPS, je suis rassurée et je peux affirmer que c’est bien les autre qui ne suivent pas le droit chemin !

 

Capture

Prochain objectif : décrire le cercle parfait en nageant en eau libre…