Triathlon de la ramée, septembre 2017

Triathlon de la ramée

• Natation 1,5 km
• Vélo 35 km
• Cap 10 km

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Ce dimanche 17 Septembre, jour de mon anniversaire, je me rends au triathlon de la ramée. Mais, cette année, il y a quelque chose de nouveau. Une bougie de plus sur le gâteau c'est vrai, mais pas seulement…

En me préparant, je porte une attention bien nouvelle à mon matériel et me comporte d'une façon différente de mes habitude sen réalisant des opérations qui  ne m’étaient jusque-là jamais venues l’idée. Pour mettre en place la plaque de selle, je n’enlève le cache de l'autocollant qu’aux extrémités afin que la partie qui touchera le tube de selle ne colle pas et que je puisse l'enlever sans laisser de trace. Mon ancien vélo quand à lui est paré d'une imposante collection de numéros qui constituent un beau mille-feuille. Je passe à mon nouveau jouet un petit coup de chiffon, le contemple quelques minutes et le positionne avec grand soin dans la voiture, en le protégeant avec une couverture.

Je me rends fièrement sur la course avec ma belle monture. Pour être à la hauteur, je bombe le torse pendant que l’arbitre vérifie que mon nouveau prolongateur ne dépasse pas la limite légale.

Puis je rentre sur le parc, démarche chaloupée, vélo bien en évidence. Je présente crânement mon nouveau compagnon à mes connaissances. Je le positionne sur la barre du parc, le redresse un peu, et m'assure qu’il ne bougera pas. Alors, je surveille attentivement mes voisins de rangée pour qu’ils ne  bousculent pas intempestivement ma merveille. Une fois que j’ai validé que l’environnement était approprié au séjour de mon ami, nous partons en petit groupe pour s'échauffer. Mais cela restera très court car je ne suis pas tranquille de le laisser seul trop longtemps. J’enfile ma combinaison en le contemplant et me résouds à me diriger vers l’eau. L’éloignement est difficile, laisser son vélo seul dans le parc pour son premier tri, c’est un peu comme laisser son bébé le premier jour à la crèche…

Petit tour dans l’eau qui n’est pas très chaude. Juste avant le départ, Lionel me conseille une tactique de placement côté nageurs débutants. Elle s’est avérée intéressante car j’ai fait toute la natation sans être gênée. J’ai rapidement trouvé mon rythme et me suis sentie très à l’aise. Cela m’a permis de me  dépêcher pour retrouver ma bicyclette au plus vite…

Vient la transition, comme il ne fait pas très chaud, j’essaie de passer une veste mais la peau mouillée colle et je lâche l’affaire…  je cours vers la ligne de départ avec mes chaussures, leurs cales et mon étalon à la main. Nous allons affronter  les cinq boucles aux nombreux ronds-points. J’enfourche le cadre, pose mon fessier sur ma nouvelle selle, pied droit dans une cale, pied gauche dans l’autre et je me fonds avec mon destrier. Quelle sensation, comme il est beau ! Ça n’empêche pas que lors du premier tour ça va bien trop vite pour nous, nous nous collons à quelques groupes mais décrochons rapidement. Il faut dire que je devrais parfois me passer de participer à la prise de relais : quand je suis déjà oxie en suivant le groupe par exemple. Au second tour nous rattrappent quelques cyclistes un peu moins affutés et nous trouvons des compagnons avec lesquels se relayer. Alors j'en profite pour admirer mon vélo, cela me donne du baume au cœur. De nombreux supporters sont présents sur le parcours puisqu’on joue à domicile et c’est aussi très motivant. Je profite plainement de ma course, quel plaisir de changer les vitesses à chaque relance, le freinage est aussi à la hauteur de mes attentes, et dieu sait qu'en ce domaine je suis exigeante ! Nous faisons une bonne course, je suis fière de nous. Malheureusement, les meilleurs moments ont une fin et arrive le temps de rentrer à l’écurie pour repartir à pieds.

Nouveau déchirement, je pars le cœur lourd et les jambes aussi. Moulay me double et refuse de me prêter un peu les siennes, aucune entraide dans ce club ! On aurait pu échanger un ou deux kilomètres juste… Mais tant pis, je me débrouille avec mon matériel puisque c'est comme ça. Je me note d'en commander une nouvelle paire pour l'anniversaire de l'année prochaine. La ramée étant le lieu des entrainement du week-end, je croise les copines de l’Athlé 632 qui font la sortie longue du dimanche et me motivent, c’est chouette. Je me fais rattraper au 3^ème km par Stéphane qui finit son second tour, au 4^ème par Christophe en relais, puis par les amis du Rugby Nicolas et Eric. Ça, c’est fait, sur le premier tour. Le second se passe assez bien grâce au gel que Régis m’a fourni au départ, pour pallier mon manque d’organisation. 

J'en finis enfin de cette course à pieds, franchis la ligne d'arrivée et file directement retrouver mon précieux...