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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Trail du Satuc, mars 2017

Trail du Satuc

Entre 12 et 13 km …


 

Préparation : Partie pour un footing le Vendredi midi, je croise un collègue qui s’entraine et décide de l’accompagner : 10 x (30 secondes de chaise plus une côte) chose que je ne fais jamais d’habitude. Je continue avec la soirée des 25 ans du TOAC, quelques verres de vin (pas de bière bien que ce soit la Saint Patrick).  Je danse un peu avec des chaussures à talon pour préformer les ampoules sous mes pieds. Pour autant, le Samedi matin il faut se lever, emmener les enfants à droite et à gauche. La matinée, un petit tour de vélo. En début d’am, récupération de mon scooter tombé en panne de batterie durant l’hiver,  donc la sieste est décalée à 16H. Je me réveille finalement à 17H et me mets en quête de mon équipement.  Il semble qu’il n’y ait plus une frontale qui marche à la maison…

Bref à 17H30 quand Virginie passe me chercher je  suis en pleine bourre, la marque de l’oreiller encore incrustée sur la figure, cramée de ma soirée et de ma journée venant juste de récupérer une lampe et d’en changer les piles. Nous nous rendons sur le site et le GPS farceur commence par nous perdre. Nous arrivons tout de même largement à temps pour récupérer nos dossards et prendre un bon départ. C’est l’heure du coucher de soleil, la vue est très sympa. Nous gambadons joyeusement à travers champs. Puis commencent les choses sérieuses ça descend beaucoup ensuite ça remonte tout autant, après ça redescend encore beaucoup et ça remonte toujours autant. Le soleil finit par être bien couché alors là ça descend et ça remonte toujours mais dans le noir… Virginie finit par se laisser convaincre de me laisser et de partir plus vite, juste avant que je n’aie plus assez de souffle pour le lui répéter.  Nous repassons sur les coteaux et c’est surprenant, comme en prenant de la hauteur, les embouteillages peuvent devenir beaux, dessinant des rivières d’or et de rubis. En cette fin de semaine nous survolons le quotidien, nous nous sommes élevés au-dessus de toute cette agitation urbaine et la contemplons avec bienveillance… Mais malgré tout, j’ai mal aux jambes. Et j’ai mal aux pieds aussi !  Faute aux côtes de la veille, au rock, au vin ? Va savoir ! Ma frontale éclaire beaucoup moins bien que celle des autres et je ne vois où je mets les pieds que lorsque on me double. Il est alors temps que la succession de montagnes russes se termine. Passé la ligne d’arrivée, je retrouve ma copine et une bonne soupe aux oignons vient nous réconforter.

Il ne reste plus qu’à retrouver la voiture … Ah bon l’arrivée n’est pas au même endroit que le départ ? Et le départ c’était de quel côté déjà ? Non parce que quand il fait jour on s’oriente facilement avec le soleil mais là je ne retrouve pas l’étoile du berger et quand bien même je la trouverai, on serait bien avancées… « Excusez-nous, vous ne sauriez pas où est notre voiture ? C’est une voiture grise. Ah non nous ne nous sommes pas garées sur le parking qui était préconisé, nous ne l’avons pas trouvé. Dans quelle direction à peu près ? Heu c’était vers des caravanes… Ah bon c’est loin ? C’est-à-dire que ça ne nous arrange pas parce qu’on vient de courir et on a drôlement mal aux pieds… Ah oui vous pouvez nous y emmener ? Ah bien merci c’est vraiment sympa ! »