Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Triathlon de Nailloux, 7 juillet 2011

Triathlon de Nailloux

  • Natation 1,9 km
  • Vélo 90 km
  • Cap 20 km
    TNS1TNS1

Tout d'abord c'était une chouette journée, un site très beau merci aux organisateurs qui arrivent à donner beaucoup et à garder le sourire et la bonne humeur, pas de panique, pas de stress perceptible juste le plaisir d'être là et d'organiser une belle course.

L'essentiel est dit ne liront la suite que ceux qui souhaitent avoir des informations intéressantes et pertinentes sur cette journée...

Ne pouvant pas aider le Vendredi après midi car je travaillais, j'accepte la proposition de garder le parc à vélo durant la nuit. Je n'ai pas de Pitt bull à la maison j'hésite à emmener Neptune, mon chat siamois caractériel aux griffes affutées puis je renonce car il est parti une fois de plus sans dire à quelle heure il rentrait. Mes deux collègues gardiens dorment à la belle étoile. Je préfère monter ma tente car je veux bien veiller sur le parc à vélo, mais pas me faire agresser par une grosse araignée ! Je m'allonge protégée derrière ma moustiquaire. La nuit fut très agité car il a fallu ressortir les vieilles techniques d'arts martiaux pour lutter contre les criminels armés jusqu'au dent qui rodent toute la nuit autour du lac de Thésauque: les crapauds bruyants (ce doit être la saison des amour), les canards qui se battent sans merci laissant au matin le spectacle désolant d'une volée de plumes jonchant le sol... Bref ceci explique qu'à 6 heures du matin pendant certains mettaient déjà en place les premiers cônes de signalement, je ronflais encore sous ma tente, grasse matinée jusqu'à presque 7 heures.

Puis c'est le branle bas de combat général alors on essaie de se rendre utiles: Il s'agit de relester les bouées qui se sont déplacées pendant la nuit. Pas de problème, avec Manue nous nous armons d'un canoë, de deux lests et d'un cutter. Après une petite mise au point concernant notre technique de pagayage, nous attrapons la première bouée.  Là dessus, il faut sortir le premier lest de l'eau sans faire chavirer le canoë, le poser ailleurs que sur le pied de la copine puis transporter la bouée. Elle doit être alignée avec un arbre et deux maisons... là ça doit être à peu près bon. Ceux qui trouvent que le parcours natation était un peu long ne se rendent pas compte des calculs scientifiques compliqués et des lignes imaginaires que nous avons tracées pour positionner correctement ces bouées!!!  Ensuite, il faut accrocher le second lest et remettre la bouée à l'eau. Alors là j'ai des conseils à donner pour la prochaine édition: Déjà lorsqu'on remet les poids à l'eau, la bouée ne doit pas être de l'autre côté du bateau, sans quoi elle revient sur vous à grande vitesse et peut vous faire basculer à l'eau bien avant le départ prévu du triathlon. Ensuite, il faut essayer de ne pas coincer le cutter que vous avez préalablement attaché à votre short dans la ficelle de la bouée, car le poids en coulant vers le fond aurait tendance à vous entrainer avec lui. Et enfin, il ne faut pas attacher les deux lests de la bouée au même point sinon les copains qui récupèrent la bouée le soir se font des mégas ampoules aux mains et sont obligés d'abandonner un poids dans l'eau. En plus ils vous regardent avec un œil noir pendant toute la soirée...

En suivant on nous propose de passer au marquage des triathlètes, et on peut confirmer que la fréquentation du parc à vélo sur le sprint était importante au nombre de bras et mollets se présentant à nous. Ce qui me fait plaisir c'est que je ne suis pas la seule qui se rend compte au parc à vélo que ha zut, il fallait enlever la veste pour se faire marquer, bon je pose mes affaires enlève la veste, évidemment mon vélo se casse la figure et je gêne ceux de derrière qui ne peuvent plus passer... Comment ça vous avez dit le mollet droit et celui là c'est le gauche, pas grave je fais le tour du vélo... Y'en a d'autres des comme moi mais quand même heureusement que ce n’est pas la majorité sinon il aurait fallu 3 heures pour les faire tous rentrer dans le parc. On peut aussi remarquer des choses assez intéressantes: le marqueur tient mieux sur les mollets épilés par exemple, c'est instructif... Pour en terminer j'ai pris les photos de la course sprint perchée dans un arbre d'où je trouvais que le rendu était sympa, mais toutes les fourmis qui habitaient là depuis déjà longtemps m'ont fait comprendre que ma présence était indésirable.

A ce niveau vous avez remarqué?  J'ai plein d'excuses pour la suite du récit: nuit courte, pas de repos le matin etc....

A un moment il a bien fallu penser à faire la course... Notre apprentie sirène était fin prête et a fait une natation très régulière, derrière le vélo fut dur et vallonné mais avec un très beau parcours, moult tournesols nous regardaient passer. La course à pied s'est passée dans le dur pour moi, avec Nathalie devant qui se retournait à toutes les petites montées pour vérifier que je ne marchais pas et Manue derrière avec son fouet pour m'empêcher de ramper. On a fini par passer la ligne d'arrivée entières et c'est déjà bien !

Enfin le repas, je dois admettre que lorsqu'on m'a annoncé le menu, pendant la course à pied, il faisait 30 degrés j'avais envie de me jeter dans le lac, d'abandonner, laissez moi mourir ici, bref le moment n'était pas bien choisi, je ne me sentais absolument pas capable de manger un cassoulet. Mais finalement une petite heure après la course il est bien passé, je me suis même resservie... Le repas était sympa et de bonne qualité, les bénévoles avaient l'air de bien s'amuser sur la piste de danse. Les coureurs étaient un peu moins présents, bizarrement...

 

Caro