10 km du Stade Toulousain, Octobre 2013

Re-duel au sommet au Stade Toulousain

• Course à pieds 10 km

  ---

Après ma cuisante défaite sur le duathlon de Montberon la semaine passée, je remets ça sur les 10 km du stade Toulousain, où je vais affronter mon ennemi athlétique de toujours (et oui j’ai des ennemis partout). Je le nommerai L.

Pour l’occasion, j’ai chaussé mes supers chaussures dernier cris à roulettes incorporées et avec micro–réacteurs indétectables sur les côtés. Immédiatement, je sens que la lutte sera rude, je vois qu’il est préparé. Alors qu’il a pour habitude d’arriver tout essoufflé au moment du départ en criant « attendez-moi, attendez-moi ! », ce dimanche, il est là en avance. C'est un signe qui ne trompe pas. Je sens monter la pression. Pour me déstabiliser il arrive avec une boisson qu’il agite sous mon nez, assoiffée je lui demande une gorgée, mais il l’avait rempli de ti punch afin de me faire perdre mes moyens… Le ton est donné, la  bataille sera rude et tous les moyens seront bons pour arriver à mes fins. Sur la ligne de départ il se place devant moi prêt à bondir tel le fauve. Faisant semblant de refaire mes lacets, je tente d’attacher ses deux basquets ensemble. Mais manque de chance, il se retourne à ce moment-là et mon plan machiavélique tombe à l’eau…

Là-dessus le départ est donné. Il se faufile telle une anguille au milieu des autres coureurs avec un rire satanique. J’essaie de sortir mes roulettes mais elles l’une d’elles reste bloquée, je saute donc sur un pied pour la débloquer, L en profite et la distance entre nous se creuse. Une fois ma roulette débloquée j’accélère et le vois à ma portée, je mets en marche mes super réacteurs je me rapproche de plus en plus, je pourrais presque l'attraper... Mais la flamme des réacteurs met la feu à ma couette, et je suis obligée de sauter dans le canal pour l’éteindre, je perds encore quelque précieuses minutes. En ressortant de l’eau, évidemment, mes réacteurs ne marchent plus. Heureusement, il me reste les roulettes. Je repars donc de plus belle et remonte petit à petit vers ma cible mouvante, mais il a aussi ligué mère nature contre moi, une feuille d’automne vient se coincer dans mes roulettes, et je chois sur le sol. Mes roulettes sont bloquées, je dois donc finir à pieds. Une fois de plus je me suis fait avoir. A l’arrivée, il jubile…

                      

Bouououou…

Mais je me vengerai !