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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les courses sans jamais oser le demander...

Montée du pla d'adet, Juillet 2014

La montée du pla d'Adet

  • Montée de saint Lary au pla d'adet
  • 10 km et 800 m de dénivellé positif (descente en télécabine)

 

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Dans la semaine:
- "Ce week-end on n'a pas les enfants, on pourrait aller à saint Lary..."
- "Bonne idée!"
- "Ah tiens la course la montée du plat d'adet a lieu justement ce week-end..."
- "Ah oui ! Bein fais-la. De mon côté je ferais un footing tranquille pour me remettre de mon entorse du genou."

Dans la voiture en partant:
- "Comme footing, je pourrais faire le parcours de la course en partant en avance. Je le fais à mon rythme sans dossard..."

Le matin de la course:
- "Je déjeune quand même avec toi et je t'accompagne récupérer ton dossard. Puis j'entame la montée dans la foulée (une demi-heure avant le départ de la course) comme ça on arrivera en même temps."

Arrivés au retrait des dossards, mes mains se jettent sur le bulletin d'inscription et je m'entends demander : "Je n'ai pas ma licence sur moi, je peux signer une décharge?".

Et me voilà inscrite malgré moi (ou peut-être à cause de moi) à la montée du pla d'adet.

  • Avantage: Il n'y a pas de descente. Mon genou, enfin ce qu'il en reste, sera préservé.
  • Inconvénient: Ca ne fait que monter.

Pour autant je ne m'échauffe pas, je le ferai en footing à mon rythme car je suis en récupération de mon ménisque fissuré.

La course démarre du centre ville par le traditionnel petit échauffement jusqu'à l'hôtel Mercure d'où est donné un second départ. L'ascension commence. Dès le vilage de Vignec, le chemin sillonne et serpente à travers la pente. La verticalité de ce vert sentier réveille ma jambe verrouillée. Sur ce versant, heureusement ombragé, je me sens déjà véritablement vermoulue. Mon allure versatile passe de la marche à la course. Privée de toute forme de vitesse, j'attrappe un verre d'eau dont la vertue désaltérante me ravive.

Puis sortie du sentier pour arriver sur le bitume qui abime les genoux. Le mental en berne je marche de plus en plus. Heureusement une compagne de course me rattrappe. Je lui infligerai ma conversation jusqu'aux 200 derniers mètres où elle pique une accélération me laissant sur place, manière de me faire sentir que ça commece à bien faire. Toutefois, la vue de l'arrivée me met du baume au coeur. Je termine en 1h30 d'autre le font en moins d'une heure... De toute façon ça ne servait à rien de se presser, il était obligé de m'attendre pour repartir !
A noter que certains marcheurs mettent 1h20, je vais peut-être changer de sport...