Baudreix, Septembre 2015
Triathlon de Baudreix
- Natation 1,9 km
- Vélo 107,7 km (dénivellé 2100 m)
- Cap 21,2 km
Tout ça c'est la faute de Seb :
"Hé les copains, l'année prochaine je vais faire le triathlon de Baudreix, vous venez ?"
"D'accord copain, on vient avec toi !"
(Mais nous, on réfléchit avant de s'inscrire, n'est pas fous, on fait le S et le XS...)
Ca c'est les copains de l'athlé 632, de leur côté les copains du TOAC se sont aussi inscrits...
Mathieu, Dionisio, Rodolphe, Marc, Lionel, Jean-Christophe, Patrick, Anthony, GINA et Daniel,
Quelques temps avant la course, nous apprenons que Denis sera forfait. Il s’est tordu la cheville et se soigne, sur des conseils avisés, avec de l'argile verte mélangée à du gros sel.
Le week-end arrivant, nous partons à trois le samedi après-midi. Les retrouvailles avec le reste du groupe ont lieu le samedi soir. Les filles ont déjà réalisé leur exploit du week-end encouragées par leurs hommes dont Denis et son nouveau patch ratatouille/poivre noir (conseillé par Mme Irma, rebouteuse de renom). Elles sont satisfaites de leur résultat. Toutefois la transition d’Isabelle est commentée avec acidité ; elle aurait mis trop longtemps à enfiler ses chaussures et n'aurait pas pensé à enfiler le caleçon moulant avant les chaussures ! Forcément cela a engendré une perte de temps certaine, mais cela promet une marge de progression importante…
Nous mangeons nos pâtes en retenant Denis, qui voulait absolument plonger son pied dans la sauce tomate soi-disant réputée depuis l’antiquité pour ses vertus guérisseuses. Puis nous faisons un tour au bar pour voir le match de Rugby. C’est l’occasion de se faire remarquer par le corps arbitral à qui nous bouchons la vue du match. Heureusement nous avons baillonné à temps Rodolphe qui s’apprêtait à les insulter (une mauvaise habitude prise la semaine précédente à Saint Jean de Luz).
La nuit se passe et le jour se lève. Ou plutôt il essaie de se lever mais n’y arrive pas vraiment car la brume est très épaisse et bien décidée à ne pas nous céder sa place. Le départ dans l’eau est donc un peu flou ce qui ne facilite pas la compréhension du parcours natation alambiqué. Il tourne tantôt autour de bouées que l'on ne voit pas de la rive, tantôt autour d'éléments de structure de ski nautique que l’on devine difficilement. Avec les copines on a droit à 5 minutes d'avance et on nage bien tranquillement.
Puis il faut passer au vélo. Je me doutais que 107 km et des bananes ça allait faire long, mais le vivre ce n'est pas comme juste se douter. Heureusement, le parcours est aussi beau que long. Nous passons par les les cols du Soulor puis de l’Aubisque.
Comme d’habitude tous les copains ou presque me doublent au cours de cette épreuve. Sur cette course je relèverai un élément de satisfaction personnel : je suis très contente de ma descente. Elle était longue et Je ne me suis pas arrêtée. Je n’ai eu à aucun moment l’impression que j’allais chuter et mourir dans un fossé telle une vieille carcasse. Mon compteur m'indique même qu'à un instant j'ai atteint la vitesse faramineuse de 63 km/h! Les autres continuent à aller plus vite que moi et j’ai quand même terminé avec les épaules particulièrement crispées mais il y a un progrès très notable de ma part et je m’en félicite. Enuite, le retour me parait interminable. Il faut dire que je n'ai pas fait de sortie vélo de plus de 100 km depuis le début de l'année et ça ne m'aide pas.
Puis vient le temps de la course à pieds. Les copains/copines sont là pour encourager, Denis avec une décoction macédoine gingembre (recette Incas) sur le pied. Par peur de reproduire l'hypoglycémie vécue sur Embrun, je me suis gavée de fruits secs sur la fin du vélo. Je pense que ces derniers sont restés bloqués sur mon estomac et j’ai dû m’arrêter plusieurs fois pour laisser passer un point de côté. Mais j’ai tout de même terminé cette course, Fred et Jean-Marc m’ont rattrapée à l’arrivée suivis de près par Anthony pendant que tous les autres copains avaient déjà pris le gouter et la douche…
En m’inscrivant, je n’imaginais pas passer plus de 8H sur un half c'est énorme...
Annexe: Trace GPS d'un triathlète que je ne trahirais pas (mais bon c'est quand même sa faute tout ça) s'entrainant à nager en lac :