Triathlon de Revel, Juin 2015

Triathlon de Revel,

Format M

• Natation 1,2 km
• Vélo 45 km
• Cap 10,6 km

---

En récupérant les dossards c’est les grandes retrouvailles de la bande des schtroumfs à fleurs roses (et des irréductibles qui refusent de porter ces magnifiques nouvelles couleurs…). Nous sommes nombreux c’est sympa.

La course débute avec une impression de déjà vécu : un départ de course retardé pour cause de parc à vélo non dégagé, et des nuages qui s’amoncellent au loin…  Un brieffing bafouillant retardant un peu plus l'heure de la mise à l'eau... Le coup de feu fini par être donné avec 45 min de retard. (Il y a moins d'un an notre propre course, le triathlon de Nailloux commençait comme ça. Puis ce fut le carnage, les coureurs prirent l'orage dans l'eau, et nous annulions avant le vélo à cause des rafales de vent à 110 km/h ramassant la totalité du parc à vélo et envolant les tentes du site. Heureusement nous n'avions eu à déplorer aucun accident mais je restai bien marquée par cet évènement.)

 Le vent génère un léger clapot qui nécessite de mettre en oeuvre ma tactique "je ne respire que d'un côté pour ne pas boire la tasse". Ca a marché si on en croit les résultats : je fais le second temps natation... Sauf qu'il ne faut pas croire les résultats. Je rentre au parc à vélo derrière le premier homme qui a fait le meilleur temps c'est vrai, mais j'avais pris le départ de la course 7 min avant lui. Le chronométreur a gentiment oublié ces quelques minutes. Ensuite ce triathlète est sorti beaucoup plus vite que moi du parc. Ca semble bien plus facile pour lui : sa combinaison s'enlève immédiatement, sans qu'il ait besoin de s'assoir par terre et de tirer dessus. Son vélo, bien dressé, ne déraille pas quand il le touche. Il semblerait aussi qu'il ne courre pas dans le parc avec ses chaussures de vélo.

Echaudée par notre expérience en tant qu'organisateurs l’année passée, j’ai passé la course à fixer le gros nuage noir avec mon œil le plus sévère. Visiblement je l’ai impressionné, il n’a pas bronché jusqu'au lendemain matin. Durant le parcours vélo je n'ai pas eu de répis : il manquait une ou deux protions plates entre les montées fatigantes et les descentes stressantes. On a été bien servis car cela a duré 45 km alors que j’étais partie pour 40. Si on considère le prix au km c'est certainement plus intéressant, mais au 40ème mes jambes étaient insensibles à cet argument pécunier.   Toutefois j'ai pu apprécier un beau paysage aini que la sympatie de tous les copains de club qui m'ont doublée les uns après les autres. Sauf les filles qui avaient déjà pris de l’avance en natation. Je me suis quand même fait un petit plaisir, j’ai réussi pour la toute première fois à avoir un petit bonhomme pas content en passant devant un radar pédagogique en vélo. Lors de sorties dominicales, dans la descente de Lévignac, il repasse toujours au vert quand c’est mon tour et c’est une source de frustration immense !

J’entame la course à pieds en avalant 2 fraises Tagada impossible de résister. Rapidement arrive une petite descente puis une remontée, est-ce cela ou les fraises ? J'attrape un point de côté et devrais passer un tour à souffler, appuyer ur mon ventre, boire, regretter d'avoir bu parceque c'est pire... Le second tour passe mieux et je finis par franchir la ligne d'arrivée sans que le ciel ne me tombe sur la tête: objectif atteint !